A l’issue du congrès de l’investiture des républicains, Valérie Pécresse l’a largement emporté devant son chalengeur Eric Ciotti, avec 60,95 %. Ce dernier qui vient finalement à la deuxième position avec 39,05 % des suffrages exprimés l’a immédiatement assuré de son soutien. La présidente de la région de l’Ile-de-France et vainqueur de la primaire LR n’adopte pas tout de même la proposition d’Eric Ciotti sur la construction d’un Guantanamo à la française.
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« Je ne reprends pas les propositions d’Eric Ciotti »
Interrogée sur les propositions de son adversaire lors du congrès Les Républicains Eric Ciotti, la championne du parti a déclaré sur TF1 qu’elle ne reprendrait « pas les propositions d’Éric Ciotti », comme celle du Guantanamo à la française. « Non, pas ces propositions-là, c’est mon projet qui a été choisi par les militants, ma ligne », a-t-elle justifié.
« Mais dans mon programme il y a des mesures d’ordre très fermes », a-t-elle assuré, en continuant : « Éric Ciotti aura toute sa place dans ma campagne comme Michel Barnier comme Philippe Juvin », les autres candidats LR.
En effet, après cette victoire, le député des Alpes-Maritimes et chalengeur direct de Valérie Pécresse, doit occuper une toute première place dans la campagne présidentielle de la candidate gagnante. Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a affirmé son opposition contre toute division au sein de la droite et a considéré qu’ « évidemment qu’Éric Ciotti doit avoir une toute première place » dans l’équipe de campagne de Valérie Pécresse sur BFMTV.
« Ils sont ensemble et Éric (Ciotti) va s’engager dans cette campagne », a-t-il déclaré. Déjà, Valérie Pécresse et Eric Ciotti doivent réaliser un premier déplacement commun lundi prochain dans les Alpes-Maritimes, sur le territoire du candidat malheureux au congrès.
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« Je peux battre Emmanuel Macron »
« Oui, je peux battre Emmanuel Macron », a assuré Valérie Pécresse, nouvellement championne LR pour la présidentielle de 2022, dans le JDD samedi. « Je crois, poursuit-elle, à la puissance de mon projet, à la dynamique d’une belle équipe. C’est une longue marche qui commence. Un autre chemin est possible pour la France. Les sondages n’ont jamais fait l’élection », a-t-elle déclaré.
Valérie Pécresse ne s’est pas vue en phase avec le bilan des cinq ans de gouvernance d’Emmanuel Macron. D’après elle, les électeurs d’Emmanuel Macron, « deviennent peu à peu lucides sur son bilan. Il a cramé la caisse et décidé de léguer aux générations futures tous les problèmes de la France : dette, déficit de la balance commerciale, impôts, services publics à bout de souffle, crise d’autorité chronique. La France est abîmée, clivée. Il faut tout réparer ».
Par ailleurs, le candidat écologiste de gauche, Yannick Jadot fustige la victoire d’une candidate « homophobe et anti-immigrés » dont le but est de « démanteler les services publics ». Il appelle de fait les électeurs à rejoindre les « valeurs humanistes et républicaines » d’Europe Écologie Les Verts (EELV).