Depuis que le coronavirus a touché le sol français, les indicateurs sont au rouge. La situation sanitaire s'est tant aggravée que le gouvernement a dû mettre en place des mesures fortes qui n'ont pas fait l'unanimité. Les français ne sont pas prêts d'oublier ce confinement, long de plusieurs semaines. Bloqués chez eux, ils avaient l'interdiction de sortir (à par pour le travail, des achats de premières nécessité ou des urgences) pour limiter au maximum les contaminations. Plusieurs pays ont fait de même, au point où plus d'un tiers de la population mondiale était confinée au même moment.
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Un confinement qui a porté ses fruits, et après ?
Durant les premiers jours, les résultats étaient toujours aussi catastrophiques, avec des cas en urgence en hausse. Logique, cela était la conséquence directe des jours précédents le confinement. Mais avec les semaines, le nombre de cas infectés semblait diminuer. De quoi convaincre le gouvernement de mettre un terme au confinement le 11 mai dernier. Les français ont ainsi pu retrouver une vie presque normale, avec la réouverture progressives des bars, restaurants, salles de sport et autres cinémas. Mais dans l'été, la situation s'est aggravée, avec un nombre de cas qui ne cessent d'augmenter. Si au départ les hôpitaux n'étaient aucunement débordés, ils ont prévenu cependant les français : une deuxième vague peut vite arriver. Et nous la vivons aujourd'hui !
Un couvre-feu pour éviter un nouveau confinement
Après des semaines de doute, les français ont finalement appris par emmanuel macron lui-même qu'un couvre-feu allait être mis en place. Celui-ci concernait au départ une vingtaine de millions de français (la région Île-de-France ainsi que huit métropoles françaises). Moins d'une semaine plus tard (soit aujourd'hui, le jeudi 22 octobre), ce sont 54 départements qui sont concernés (à peu près 46 millions de français). Mais Jean Castex l'a annoncé : malgré cette mesure forte, le pire reste à venir.
On s'attend en effet à ce que la situation se dégrade dans les jours à venir, suite au nombre conséquent de contaminations récemment (plus de 25 000 par jour !). Nous ne pouvons constater pour le moment aucune conséquence positive au couvre-feu puisqu'il a été instauré trop rapidement, mais Olivier Véran se veut rassurant : « On discute entre ministres européens« , explique-t-il puisque plusieurs pays d'europe ont mis en place une mesure similaire.
Jean Castex a tenu à rappeler que malgré le couvre-feu, de nombreux cas graves arriveront dans les jours à venir, puisque les formes graves du virus se développent généralement huit, dix voire quinze jours après la contamination. Le premier ministre appelle de ce fait à l'union nationale, et demande aux citoyens de porter le masque le plus souvent possible. « La situation est grave en Europe, elle est grave en France » a-t-il commencé, comme pour prévenir les français qu'ils ne sont pas encore sorties d'affaire et que le plus dur est à venir !