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Les chauves-souris : des mammifères uniques et méconnus

Selon son nom, la chauve-souris serait dépourvue de fourrure et aurait une relation avec les souris.

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Origine du nom « chauve-souris » et caractéristiques étonnantes

Contrairement aux souris, les chauves-souris ne sont pas des rongeurs. Jadis appelées « cawa sorix », signifiant « souris-chouette » en raison de l’apparence de l’animal, ressemblant à une souris volante nocturne, le terme « cawa » a été transformé en « calva », qui veut dire chauve, d’où « chauve-souris ».

En grec, cela signifie “voler avec les mains”, car leurs ailes sont constituées par une membrane tendue entre les doigts élongés.

D’environ 1 200 espèces existantes de chauves-souris, près de 800 sont nocturnes. Cela leur permet d’avoir moins de concurrence avec les oiseaux, qui sont pour la plupart diurnes, sauf pour les chouettes et les faucons lorsqu’ils chassent les insectes.

Les chauves-souris émettent des sons ultrasons, pour la plupart inaudibles pour les humains, et utilisent leurs échos pour déterminer la position et la taille de leur proie. Plus la proie est proche de la chauve-souris, plus les ondes sonores reviennent rapidement.

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Hibernation et particularités du mode de vie

Les chauves-souris hibernent en hiver. Alors que certaines espèces migrent lorsque les proies se font rares pendant l’hiver, d’autres choisissent d’hiberner pour économiser de l’énergie.

Leurs fonctions vitales ralentissent pendant l’hibernation : leur température corporelle chute d’environ 38° C à une dizaine de degrés Celsius.

Les chauves-souris sont les seuls mammifères capables de voler, ce qui leur sert notamment à échapper aux prédateurs.

Elles ont adopté une position suspendue tête en bas pour décoller rapidement sans avoir besoin de prendre de l’élan : il suffit de se laisser tomber de leur perchoir et le poids tire sur les tendons qui verrouillent leurs griffes aux branches auxquelles elles sont accrochées.

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Régime alimentaire varié et adaptation

En fonction des espèces, les chauves-souris se nourrissent de fruits, de nectar, d’insectes et parfois même d’amphibiens ou de petits poissons. Parmi les exemples bien connus, on a recensé trois espèces de vampires :

La chauve-souris vampire commune (Desmodus rotundus)

La chauve-souris vampire aux pattes velues (Diphylla ecaudata)

La chauve-souris vampire à ailes blanches (Diaemus youngi)

Mesurant environ 9 cm de long, ces petits animaux ont des dents tranchantes qui leur permettent de blesser leur proie sans qu’elle ne s’en rende compte.

Elles ciblent généralement les animaux domestiques comme les chevaux et les vaches, ainsi que les oiseaux, mais l’homme peut aussi être rarement visé. Les chauves-souris, dont la salive est anticoagulante, lèchent le sang qui sort de la plaie. C’est ainsi qu’elles peuvent transmettre notamment la rage.

Capacité de transmission de maladies et impact humain

Selon les scientifiques, les chauves-souris semblent être plus aptes que tout autre mammifère à transmettre des maladies aux humains. Ainsi, les maladies se propagent très rapidement au sein de leur groupe. De surcroît, les chauves-souris sont des animaux très résistants. Ils peuvent transporter un pathogène sans tomber malades eux-mêmes, alors que ce dernier peut nuire gravement à la santé des personnes qui entrent en contact avec lui.

En détruisant de plus en plus leur habitat, en les chassant et en les consommant, les humains augmentent considérablement leurs chances de contracter une infection par le biais des chauves-souris.

En conclusion, il est essentiel de mieux comprendre ces mammifères uniques afin de limiter les risques qu’ils peuvent représenter pour la santé humaine et de préserver leur rôle écologique, notamment en tant que régulateurs des populations d’insectes et pollinisateurs.

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22 SEPT